vendredi 30 septembre 2011

La faillite du cordonnier

Un cordonnier vient de tirer le rideau pour cause de faillite.
Ça vous interpelle ? Non ? OK, vous pouvez fermer la page !

Le cordonnier exerçait à Wellington. Et alors ?
Le cordonnier s’est auto-baptisé « cordonnier officiel du groupe AC/DC ! »

Ah là, on s’intéresse, forcément !

Décidément, ces vendeurs de licences AC/DC sont ignobles, ils ruinent un petit artisan pour faire du blé avec une multinationale de la godasse !

Ben non, vous n’y êtes pas…

D’après notre brave Geppetto, les membres du groupe auraient profité de leurs deux concerts dans la capitale néo-zélandaise, fin janvier 2010, pour faire ressemeler l'ensemble de leurs chaussures !
Preuve en est ce morceau de cuir dédicacé par Brian Johnson himself : « To Dimitrios from Brian Johnson, thanks for giving me soul ».

Les sabots d'Ellen ?
Jusque-là, pas de quoi fouetter un félin !

Mais l’affaire prend une tournure loufoque quand ledit Dimitrios affirme avoir reçu quelques mois plus tard un colis en provenance de Los Angeles.
Et qu’y avait-t-il dans ce colis ? Des CD dédicacés ? Des Tour-Program, des T-shirts… des casquettes !?
Non ! Les chaussures du groupe ! Pour un nouveau ressemelage complet !

Radinerie écossaise ou simplicité de cinq gars qui ne veulent pas acheter de chaussures neuves ?
Et quid des frais de port ?

Une brève recherche permet cependant d’éclairer la scène sous un autre jour. Après leur passage à Wellington, les AC/DC ne sont pas retournés à Los Angeles, mais ont cependant effectué une mini tournée en sol américain au mois d’avril 2010 pour honorer cinq concerts reprogrammés.

Conclusion : les ressemelages du père Dimitrios ne tiennent que quatre mois. Pas étonnant qu’il ait fermé boutique !

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